Quimperlé


Le territoire de la commune de Quimperlé comprend deux anciennes paroisses :

  1. Notre-Dame : paroisse créée en 1859, détachée de Sainte-Croix et établie sur le territoire des anciennes paroisses de Saint-Michel et Lothéa
  2. Sainte-Croix : paroisse créée au Concordat. Anciennement, son territoire réunissait celui de l'ancienne paroisse Saint-Colomban et celui de Saint-David, ancienne trève de Rédéné

 

église Notre-Dame de l'Assomption

église Sainte-Croix

chapelle dite de l'Abbaye Blanche

chapelle Notre-Dame à Kerbertrand

chapelle de Lothéa

chapelle Saint-David

chapelle Saint-Eutrope de l'Hôpital Fremeur

chapelle des Ursulines

chapelle de Keransquer



église notre-dame de l'assomption

Adresse :

Messe régulière :

Ouverture :

Places :

Accessibilité :

Parking :

Monument historique :

place Saint-Michel, 29300 Quimperlé

le dimanche à 11h00

l'église est ouverte en semaine de ...h à ...h

600 places assises

à mobilité réduite et en fauteuil par la porte principale

vaste parking à proximité immédiate

église Notre-Dame-de-l'Assomption ou de Saint-Michel : classement par arrêté du 6 mai 1915

 


Vaste chapelle de pèlerinage construite probablement dans la deuxième moitié du 13è siècle, ce vaisseau unique (10m x 30m) a été ruiné en 1373 par Du Guesclin lors de la tentative d'annexion du duché par le roi de France.

 

Des traces de cette ruine sont encore visibles : comme la façade aveugle et l'absence de porche à l'ouest. Les indulgences accordées par le pape en 1383 et surtout l'aide financière du duc Jean V à partir de 1418 ont permis la reconstruction et l'agrandissement de cette chapelle municipale dans une ville acquise aux Montfort, par l'ouverture d'un des premiers chantiers du gothique flamboyant en Cornouaille (de 1420 à 1453 et même au-delà).

 

La nouvelle construction, plus haute, voûtée de pierres, très décorée (par exemple au niveau des porche et surtout du porche nord) est surmontée par une tour carrée haute de 35 mètres et reposant sur quatre piliers massifs. L'abside fermé par un vaste chevet plat percé de vastes baies et perchée au-dessus du coteau, est renforcée par deux puissants contreforts. Une nouvelle charpente couvre également la nef en 1430.

 

LA CHARPENTE (travaux 2011-2014)

Il s'est agi de restaurer la charpente dégradée par des infiltrations et menacées de dysfonctionnements plus importants, suite à l'alerte de la DRAC Bretagne (Direction Régionales des Affaires Culturelles) et Architectes des Bâtiments de France. La restauration des sablières sculptées, certaines très abîmées, a permis de remettre en valeur ces sculptures de 1430, les plus anciennes datées du département.

 

Les nombreuses hermines ducales (proche du coeur) rappellent le rôle décisif de Jean V, tout comme les armoiries (bûchées) des Montfort sur le chevet et la statue du duc (?) porche nord. Le blanchiment de la voûte en berceau et l'éclairage valorisent aujourd'hui tout le travail réalisé.

 

LA NEF (travaux 2011-2014)

Pour lutter contre l'humidité fréquente qui interdisait l'enduit sur les murs, la solution a été la pose d'une gouttière et de drains extérieurs le long des murs et la construction d'une plateforme surélevée, qui retrouve, en partie, l'ancien sol en gradins du 13è siècle (cf. l'étagement de la base des baies). Le dallage a été entièrement refait. Il est désormais possible d'accueillir un orgue.

 

Les dégradations des murs extérieurs ont été réparées ; côté nord, les anciens garages disgracieux ont été supprimés permettant à la fois la restauration des vitraux et le percement d'une porte qui débouche sur un petit jardin, facilitant l'accès à l'église par le fond, d'autant que les marches ont été supprimées côté sud.

Texte : Alain Pennec


église sainte-croix

Adresse :

Messe régulière :

Ouverture :

Places :

Accessibilité :

 

Parking :

Monument historique :

rue de la Paix, 29300 Quimperlé

 

l'église est ouverte en semaine de ...h à ...h...

... places assises

à mobilité réduite et en fauteuil (crypte en sous-sol et choeur en partie haute inaccessibles)

10 places à proximité ; autour des halles ; parking non-aisé (centre-ville)

église : classement par liste de 1840

cloître : inscription par arrêté du 2 décembre 1926

 


Version courte :

L'église Sainte-Croix est une ancienne abbaye située en basse ville de Quimperlé. Fondée en 1029 par Saint Gunthiern grâce à une donation du comte de Cornouaille Alain Canhiart, elle est une des abbayes puissantes de Bretagne, comprenant de nombreuses dépendances. Sa nef de plan centré inspirée du Saint-Sépulcre de Jérusalem est un exemple quasi-unique en Bretagne.

 

L'abbaye est fermée lors de la Révolution. L'église est conservée pour le culte mais les bâtiments abbatiaux sont convertis en bâtiments publics (tribunal et caserne de gendarmerie). L'église est classée monument historique en 1840 et le cloître inscrit en 19262. Le clocher s'effondre en 1862, entraînant la destruction de la plus grande partie de l'église. Celle-ci sera largement reconstruite à la fin du 19è siècle, sous la direction de l'architecte diocésain Joseph Bigot.

 

Version longue :

En l'an 1029, le comte de Cornouaille Alain Canhiart, alors très malade, ayant vu en songe une croix d'or

descendant dans sa bouche, dépêcha son frère Orscand, évêque de Quimper, et sa femme, la comtesse Judith, auprès du pape afin de le consulter à ce sujet. Jean XIX conseilla la fondation d'une abbaye en l'honneur de la sainte Croix.

Le comte, ayant recouvré la santé à la suite de son vœu, fonda immédiatement celle-ci à l'emplacement

de l'ancien monastère d'Anaurot, au confluent de l'Ellé et de l'Isole, dont le lieu avait pris le nom breton de sa situation Kemper-Ellé, et la dota richement. Il pria l'abbé de Redon, Catwallon, de lui envoyer son prieur Gurloës pour prendre la tête de cette nouvelle fondation.

Gurloës étant mort en odeur de sainteté en 1057, l'abbé Benoît, l'un des fils d'Alain Canhiart et

également évêque de Nantes, fit exhumer son corps pour l'exposer à la vénération des fidèles en 1083 et demanda sa canonisation ; mais le pape Urbain II répondit en 1088 qu'il ne pouvait canoniser "le bien heureux Gurloës" sans que les miracles opérés fussent attestés et reconnus par un concile.

 

Ainsi qu'il ressort de son examen architectural, c'est vraisemblablement à l'époque de la translation du

corps de Gurloës que fut entreprise l'église actuelle. Elle subsista sans modification jusqu'en 1476, année en laquelle l'abbé Guillaume de la Ville-Blanche fit supprimer l'absidiole nord et la remplaça par un pignon gothique, percé d'une porte et d'une grande fenêtre éclairant à l'intérieur les nouvelles orgues et donnant à l'extérieur sur un vaste balcon.

 

Aux XVIe et XVIIe siècles, l'abbaye sombrant dans le désordre, il fut décidé, le 17 février 1665, par

l'abbé commendataire Jean-François-Paul de Gondi, cardinal de Retz, d'en confier la réforme à la Congrégation de Saint-Maur qui en prit possession le 29 mars suivant.

 

En 1679, fut décidé l'exhaussement de la tour lanterne sur les plans du prieur dom Thomas Jouneaux,

travaux terminés la veille de la Toussaint 1681. Cette tour, d'un poids considérable, fit fléchir les quatre piliers qui la supportaient, lesquels durent être renforcés en 1728.

 

En 1848, devant de nouvelles menaces, l'inspecteur général des Monuments Historiques, Lassus, émit l'avis de démolir la tour pour éviter une catastrophe, mais il se heurta à l'opposition de la municipalité et du clergé. Et, le 21 mars 1862, la tour s'écroula, écrasant dans sa chute deux personnes et n'épargnant que le choeur et sa crypte, le portail nord du XVe siècle et le portail ouest que l'on avait ajouté au XVIIIe siècle. Quelque temps après, d'ailleurs, le portail nord, n'étant plus épaulé, s'écroula à son tour.

 

Les travaux de reconstruction, dirigés par Joseph Bigot sur les plans de Boeswillwald et commencés en 1864, furent terminés en 1868. La tour lanterne, supprimée, fut remplacée dans la suite par un campanile extérieur édifié sur les plans de J.-M. Abgrall. Le plan de l'édifice est nettement inspiré de celui du Saint-Sépulcre, aménagé par Modeste après la destruction par l'armée de Chosroês, le 4 mai 614, des édifices de Constantin.

 

L'église fut commencée par l'abside, édifice rectangulaire terminé en hémicycle et comprenant deux étages : une crypte à 1,30 mètre au-dessous du sol actuel et un chœur surélevé de 2,30 mètres par rapport à celui-ci. La crypte, divisée en trois nefs par une double rangée de trois colonnes trapues, est couverte de voûtes d'arêtes retombant le long des murs sur des colonnes engagées. Les bases sont composées de moulures toriques superposées, la plupart munies de griffes, bases très semblables à celles de la cathédrale de Nantes, dont, ne l'oublions pas, l'abbé Benoît était également évêque. Les chapiteaux sont décorés de feuillages et de rinceaux en faible relief.

 

Dans la crypte se trouvent les tombeaux de saint Gurloës (C.) et de l'abbé Henry de Lespervez, 1434 (C.), ce dernier jadis au milieu du chœur de l'église Notre-Dame.

 

Au-dessus de la crypte est situé le chœur des moines, éclairé par onze fenêtres largement ébrasées et séparées par un cordon d'une arcature basse aveugle.

 

Au centre de l'édifice s'élèvent les quatre piliers qui portaient jadis la tour lanterne. Ils sont cantonnés chacun de quinze colonnes engagées qui supportent les rouleaux du collatéral, la retombée des grands arcs sur lesquels s'appuie la voûte actuelle, ainsi que les arcs diagonaux soulageant cette dernière. Ceux -ci sont actuellement en granit appareillé ; avant l'écroulement, ils étaient constitués par des moellons montés sur cintre. Le long des murs intérieurs du tambour, des colonnes engagées supportent les doubleaux du collatéral ainsi qu'une haute arcature aveugle au-dessous des fenêtres, notamment dans les absidioles.

 

Entre les quatre piliers s'étend l’avant-chœur relié au chœur par une plateforme sur voûte. Il n'en était pas ainsi dans la disposition primitive, ainsi que l'a montré René Lisch ; il semble, en effet, que le chœur des moines ne communiquait pas alors directement avec le reste de l'édifice.

 

A l'extérieur, le tambour de la rotonde est divisé par deux cordons en trois étages inégaux ; l'inférieur, aveugle, était sensiblement de hauteur double des autres percés de fenêtres en plein cintre à double rouleau.

 

Mobilier :

  • Du riche mobilier de l'abbaye ne subsiste que le fragment d'un retable en pierre de Taillebourg, achevé en 1531 et restauré en 1732 par Morillon, sculpteur à Rennes, qui remplaça les statues des niches par celles assises des quatre Évangélistes (C.).
  • Au centre, au-dessus du portail, le Christ Juge en majesté est cantonné de quatre angelots dont deux sonnent de l'olifant. De chaque côté, deux niches doubles séparées par des pilastres Renaissance abritent maintenant les statues des Évangélistes. Sous les niches sont des bustes de prophètes, tandis que les dais sont ornés des statues de la Vierge, des Apôtres, des Vertus cardinales et des Vertus théologales.
  • Chaire à prêcher avec abat-voix soutenu par deux anges, bas-reliefs des Évangélistes sur les panneaux, bois sculpté du XVIIè siècle. - Lambris de la sacristie en bois sculpté, 1704 (C.).
  • Statues anciennes
    -en bois polychrome : Vierge à l'Enfant dite Notre Dame de Délivrance, autre Vierge Mère dite Notre Dame de la Clarté, 3ème Vierge Mère (provenant de Saint-David), Père Éternel (ancienne Trinité), Christ en croix (chœur des moines) ;
    -en bois verni : Christ en croix vêtu d'une longue robe, XVIIè siècle (C.) ;
    -en pierre blanche : Mise au Tombeau comprenant neuf personnages entourant le Christ allongé sur une dalle funéraire et qui semble provenir de l'église des Jacobins, début du XVIè siècle (C.), dans le petit cloître entre l'église et la sacristie.
  • Autres statues en bois polychrome, déposées à la sacristie et provenant de Lothéa et de la chapelle Saint-David : Christ aux liens, deux Vierges à l'Enfant, autre Vierge, sans l'Enfant, dite Notre Dame de Bonne Nouvelle, Père Éternel (ancienne Trinité), saint Jacques Le Majeur, saint David et saint Cornély.
  • Tableau de la Nativité, 1635 (C.).
  • Deux bénitiers en marbre gris vert, près de l'entrée ouest, sous le retable, et de l'entrée nord ; ils proviennent de l'église Saint-Colomban.
  • Orfèvrerie du début du XIXè siècle (C.) : calice et patène en argent doré, ciboire en argent, reliquaire de la vraie Croix en argent.

* Cloître (I.S.) construit par l'abbé Guillaume Charrier, seconde moitié du XVIIe siècle. Les gros piliers carrés reçoivent sur leurs tailloirs les arcades en plein cintre.


chapelle de la retraite dite abbaye blanche

Adresse :

Messe régulière :

Ouverture :

Places :

Accessibilité :

Parking :

Monument historique :

rue du Bourgneuf, 29300 Quimperlé

 

l'église est ouverte en semaine de ...h à ...h...

... places assises

6 marches ou rampe d'accès fauteuil

10 places dans l'enceinte ; parking rue de Lorient ou quai Surcouf

portail d'entrée : inscription par arrêté du 3 juin 1932

 



chapelle notre dame (à kerbertrand)

La chapelle Notre-Dame à Kerbertrand se situe dans l'enceinte du groupe scolaire Notre-Dame de Kerbertrand, accolée à la Communauté des Ursulines.

 

Chapelle construite sur les plans de l'architecte Chaussepied pour les Ursulines : nef à neuf arcades élancées et, faisant un angle droit avec cette nef, chœur des religieuses avec cinq arcades semblables et boiseries provenant de l'ancienne chapelle des Ursulines.

 

Mobilier :

  • Stalles anciennes
  • Statue en pierre polychrome de Notre Dame de Pitié, fin XVè siècle (C.)
  • Tableau du Christ en croix
  • Orgue
  • Orfèvrerie : ciboire en argent du XVIIIè siècle (C.)

chapelle de lothéa

 

L'église de Lothéa

C'est à l'origine une modeste construction de 18m sur 9m, à chevet plat, comprenant une nef, communiquant au nord avec un étroit collatéral par cinq arcades ogivales. Au sud, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Lorette flanquait le chœur. Mutilée, elle a été transformée en un simple appentis servant de sacristie. Les éléments qui demeurent sont caractéristiques d'une construction de la fin du 15ème siècle ou du début suivant. La traduction attribue au recteur Jean Cariou (1644 ?-1680) l'élévation du petit porche dans lequel le prêtre a été inhumé témoigne encore d'influences médiévales.

En février 1794, l'édifice et son placître sont vendus au citoyen Louis Vincent Le Nir (l'oncle Brizeux) mandaté par des paroissiens, et le presbytère à Cambry, président du District "régénéré". Lothéa apparaît comme un noyau contre-révolutionnaire. Devenue simple chapelle après le Concordat, Saint-Théa s'anime le mardi de Pâques, le lundi des Rogations et lors du grand pardon du dimanche de la Trinité ; le dernier se tient en 1947 ; en 1949, l'édifice est désaffecté et tombe en ruine. Les statues sont installées à Notre-Dame de l'Assomption.

En 1985, alors que ne tiennent encore que la façade et un mur, une association autour du général de la Villemarqué relève le défi de sa reconstruction et rétablit le pardon. La restauration concerne aussi le placître, le four à pain, le lavoir et la fontaine.

Textes : Y. Bellancourt et A. Pennec

 

 

... en cours de réécriture par Ronan Pérennou de "Les Amis de la chapelle de Lothéa"

 

 

Ancienne description extraite du registre de 1988 :

Chapelle Saint-Théa, ancienne église paroissiale de Lothéa, simple chapelle depuis la Révolution.

C'était un édifice de la fin du XVIIe siècle comprenant une nef avec bas-côté nord. Sa toiture s'est

effondrée en 1957. Les statues ont été transportées à l'église Notre-Dame. Il ne subsiste que des soubassements de murs.

 


chapelle saint-david


chapelle des ursulines

Adresse :

Destination du lieu :

Accessibilité :

Parking :

Monument historique :

rue Jules Ferry, 29300 Quimperlé

lieu d'exposition du service culturel de la ville de Quimperlé

...

... places à proximité

Porte monumentale de la chapelle (cad. AS 42) : inscription par arrêté du 21 mai 1927

Bâtiments conventuels du 17è siècle (cad. AS 42) : inscription par arrêté du 14 mai 1986

 


Dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.

 

La chapelle de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, dite chapelle des Ursulines, est de plan rectangulaire avec façade classique sur la cour d'entrée et donne à l'arrière sur le cloître. Au sud, ancien cloître des religieuses. La première pierre en a été posée le 22 juin 1667.

 

La chapelle des Ursulines est classée Monument Historique du XVIIe siècle, situé dans un ancien ensemble monastique fondé par une communauté d’Ursulines se consacrant à l’éducation des filles.

Aujourd’hui, cet ensemble monastique est devenu le collège Jules Ferry et la chapelle est dévolue, depuis 1996, aux expositions d’art contemporain. La chapelle est au centre de l’édifice avec les locaux des religieuses d’un côté et les bâtiments pour l’enseignement de l’autre.


Sa façade, datant de 1690, répond aux exigences du style jésuite. Par son élancement et l’harmonie de ses proportions, cette façade reste un intéressant exemple de l’architecture des Ursulines en Cornouaille. La voûte en berceau, construite en bois et restaurée en 1989, a gardé son décor peint, caractéristique de l’art religieux sous Louis XIV : elle se compose de trois décors centraux, l’Ave Maria, la colombe du Saint-Esprit et le monogramme IHS.

Le service culturel de la ville de Quimperlé y organise 2 ou 3 expositions par an, monographiques ou collectives, présentant une création contemporaine de qualité : http://expositionsquimperle.blogspot.com

 


chapelle de keransquer


chapelles détruites

  • Chapelle Saint-Michel avec cimetière, sur la place Saint-Michel ; détruite en 1771-1772. C'était l'église paroissiale avant que, par la décision du 27 octobre 1771, le culte paroissial ne fût transféré à la chapelle Notre-Dame voisine.
  • Chapelle de Trélivalaire, ancienne église tréviale dépendant de Lothéa ; détruite à la fin du XIXe siècle. La fontaine subsiste.
  • Chapelle Notre-Dame de Lorette, paroisse de Lothéa, mentionnée dans un testament de 1680.
  • Chapelle Sainte-Catherine, située au sud de la place Saint-Michel, près du couvent des Ursulines. Détruite sous la Révolution.
  • Chapelle des Capucins, construite en 1667 par Mathurin Grellepoix, maître maçon d'Hennebont.
  • Chapelle Saint-Yves, rue Saint-Yves

BIBL. - Aymar de Blois : Notice historique sur la ville de Quimperlé (Quimperlé, 1891). - Dom Pl. Le Duc :

Histoire de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, publiée d'après le manuscrit de l'auteur par R.-F. Le Men

(Quimperlé, 1863). - J. Bigot : Eglise Sainte-Croix de Quimperlé, sa chute, sa reconstruction (B.S.A.F. 1893). - J. -M. Abgrall : Le Livre d'or des églises de Bretagne (n° 17, 1889) ; Excursion à Quimperlé (B.S.A.F., 1919). - P. Hersart de La Villemarqué : Chronique du vieux Quimperlé (Quimperlé, 1914). - A. Masseron : Quimper, Quimperlé, Locronan, Penmarc'h (Paris, 1928). - B.D.H.A., 1930 : Notice de Lothéa. - H. Pérennès : Les Dominicains de Quimperlé (Annales de Bretagne, 1931). - R. Lisch : Sainte-Croix de Quimperlé (S.F.A. -C.A., 1957). - R. Couffon : Notre-Dame de Quimperlé (S.F.A. -C.A., 1957). - R. Grand : L'art roman en Bretagne (Paris, 1958). - H. Kervran : Visite de l'église abbatiale de Sainte-Croix de Quimperlé (Quimperlé, 1966). - J. Savina : Quimperlé et ses environs autrefois (Brest, 1967). - A. Brillet : Quimperlé. De la voie romaine au viaduc (Quimper, 1982). - L. -M. Tillet : Bretagne romane (Coll. Zodiaque, 1982). - H. Kervran : D'Anaurot à Quimperlé (1984).