Nizon


église saint-amet

Adresse :

Messe régulière :

Ouverture :

Places :

Accessibilité :

Parking :

Monument historique :

place du Calvaire, 29930 Pont-Aven (Nizon)

 

l'église est ouverte en semaine de ...h à ...h

... places assises

à mobilité réduite et en fauteuil par le porche sud

15 pl. autour de l'église ; 20 pl. rue Saint_yves et place de l'Eglise

église non classée


 


 

Sur la place du bourg, un ensemble architectural de grande valeur composé de l’église, la fontaine et le calvaire. Avant le réaménagement du bourg, le cimetière entourait l’église.

 

L’église Saint-Amet, en forme de Croix de Lorraine date du 16ème siècle. Elle est dominée par un clocher à galerie du 18ème accostée d’une grosse tour à dôme.

 

A l’intérieur, de belles statues polychromes proviennent des différentes chapelles de la commune, ici rassemblées par l’Abbé Quéau. Dans une vitrine, une présentation de crucifix, ensemble rare en Bretagne, don d’un collectionneur à la commune. Le maître autel en granit est le seul vestige de la chapelle de Saint Maudé encadré par 2 dalles tumulaires aux armoiries des Plessis-Nizon. Les vitaux modernes de Job Guével aux couleurs chatoyantes et aux jointures coulées dans le béton datent du milieu des années 1950. On peut aussi y admirer un tableau représentant une descente de croix et un arbre « généalogique » des enfants de la paroisse entrés dans les ordres.

 

A l’extérieur, la fontaine de dévotion est sans eau car son emplacement originel n’est pas sur la place mais à proximité de la chapelle de Trémalo. Elle a été déplacée ici au moment de l’aménagement du bourg.

 

Le calvaire à personnages dont la piéta a inspiré Gauguin pour son "Christ Vert". Les nodosités sur le fût indiquent qu’il a été érigé à une époque d’épidémie : on invoquait les forces divines pour obtenir la cessation d’une peste.

 

« Le Christ vert » de Paul Gauguin

Peinte en 1889, l’œuvre s’inscrit dans la tradition des piétas. Marie, la mère de Jésus, entourée de Marie-Madeleine et Marie-Salomé, porte sur ses genoux le corps de son fils. Mais au lieu de laisser la scène dans les terres, à Nizon, il déplace la sculpture dans un paysage de dunes du Pouldu. Le personnage passe devant la calvaire, accompagné d’un agneau (ou un chien) sans même y prêter attention. Peut-être la croix n’existe-elle pas dans le paysage. Elle est l’expression de la foi profonde des Bretons. Où qu’ils aillent, les croyants sont sous la protection de Dieu.

 source : www.pontaven.com