Terreau des vocations : Actualités du synode

A quelques jours de la fin du synode, au moment de la rédaction du document final, je retiens : - Le besoin d’un document court s’adressant aux jeunes - Les différences de culture imposent de trouver des orientations pastorales qui puissent être mises en œuvre localement : « Le travail va commencer maintenant au sein des conférences épiscopales, … et dans les paroisses et les familles»   - Nous avons entendu le désir des jeunes de s’engager dans les structures politiques, économiques et sociales pour faire reculer la corruption, les injustices et préserver «notre Maison Commune».

A quelques jours de la fin du synode, au moment de la rédaction du document final, je retiens : - Le besoin d’un document court s’adressant aux jeunes -  Les différences de culture imposent de trouver des orientations pastorales qui puissent  être mises en œuvre localement : «  Le travail va commencer maintenant au sein des conférences épiscopales, … et dans les paroisses et les familles»

 

-          Nous avons entendu le désir des jeunes de s’engager dans les structures politiques, économiques et sociales pour faire reculer la corruption, les injustices et préserver «notre Maison Commune».

Le synode sur « LES JEUNES, LA FOI ET LE DISCERNEMENT VOCATIONNEL » en date du 26 octobre

 

 

A quelques jours de la fin du synode, au moment de la rédaction du document final, je retiens :

-          Le besoin d’un document court s’adressant aux jeunes

-          Les différences de culture imposent de trouver des orientations pastorales qui puissent  être mises en œuvre localement : «  Le travail va commencer maintenant au sein des conférences épiscopales, … et dans les paroisses et les familles»

-          Nous avons entendu le désir des jeunes de s’engager dans les structures politiques, économiques et sociales pour faire reculer la corruption, les injustices et préserver «notre Maison Commune».

-          La place des femmes dans l’Eglise : « le témoignage des femmes, qu’il s’agisse de laïques ou de religieuses, de jeunes ou d’expertes, a apporté un élargissement d’horizon qui était nécessaire. »

-          La famille est le point de départ du chemin qui conduit à la rencontre du Christ. La pastorale des jeunes ne peut donc être pensée indépendamment de la pastorale familiale

-          Une «Eglise-famille» dans laquelle, également, leurs ainés sont capables de les orienter sur leur chemin de vie, en témoignant de leur propre itinéraire humain et spirituel, et en les invitant à placer en Dieu leur confiance.

-          La rencontre du Christ et le désir de se mettre à sa suite invitent à partager son mode de vie : pauvreté, chasteté et obéissance à la volonté du Père, et ce quel que soit notre état de vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prochaines activités dans la paroisse :

-  Prières pour les vocations, la jeunesse, le synode et la paroisse tous les vendredis matins (paroisse invisible) et dans toutes les fraternités et groupes de prières de la paroisse (Voir la prière pour le synode en fin de texte).

-  Intentions de prières particulières aux messes des week end.

-  La veillée de louange du samedi 27 octobre aura des intentions de prières pour ce synode sur la jeunesse, la foi et le discernement vocationnel.

-  Pourquoi pas une marche le 25 novembre ou le 8 décembre ?

 

 

 

 

La citation biblique

 

«Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.» (Matthieu 16, 24)

 

 

 

L’intention de prière

 

Certains, dans la persécution, refusent de renier leur foi et vont jusqu’au don de leur vie. D’autres ne supportent plus la corruption, les atteintes aux droits de l’homme et à la création, et s’engagent, concrètement, pour que les choses changent et que le Royaume se construise.

 

Ces témoignages nous encouragent, et nous incitent à prier pour les jeunes qui rencontreront le Seigneur, et feront l’expérience de son amour pour eux et répondront à son appel.

 

Prions aussi pour que dans nos paroisses, nous sachions faire concrètement ce qui permettra aux jeunes, chacun selon sa vocation, de se mettre en route à la suite du Christ !

 

 

 

Dernière ligne droite pour le Synode sur les jeunes

 

 

Les pères synodaux ont accueilli, mardi 23 octobre, la première version du document final du Synode sur les jeunes par « une longue salve d’applaudissements ». C’est ce qu’a assuré à la presse Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la communication. Le texte a été présenté dans l’hémicycle par le cardinal brésilien Sergio Da Rocha, rapporteur général du Synode, et les deux rapporteurs spéciaux.

 

Près de trois semaines après son ouverture, le Synode est ainsi entré dans sa phase finale. L’après-midi suivant la présentation, les participants au Synode avaient quartier libre. Leur emploi du temps a été libéré pour permettre à chacun de prendre connaissance du document, qui s’annonce substantiel.

 

Mercredi 24 octobre, la matinée sera consacrée à une « discussion libre » en assemblée plénière, lors de laquelle chacun pourra faire part de ses commentaires sur le texte, avant l’étape du dépôt des amendements. La plus grande partie du travail incombera ensuite à l’équipe de rédacteurs, qui devra achever la version finale du document qui sera présentée dans l’aula synodale samedi 27 octobre matin, puis à la presse le soir même.

 

Mardi 23 octobre, en début d’après-midi, les journalistes présents au point presse quotidien ont bien sûr cherché à savoir les grands thèmes abordés dans le texte. Les membres du Synode présents, sans entrer dans les détails, ont toutefois donné quelques indices.

 

 

Place des femmes, migrations… quelques indices sur les thèmes du document final

 

Interrogé sur la place des femmes dans le Synode, par exemple, le cardinal philippin Luis Antonio Tagle a assuré que « le synode a été particulièrement attentif à écouter les voix féminines ». Et a même relaté une proposition concrète faite lors des débats : « que les femmes présentes dans les Écritures soient davantage présentées comme des figures interprétatives ». « De mon point de vue, a poursuivi le cardinal Tagle, le témoignage des femmes, qu’il s’agisse de laïques ou de religieuses, de jeunes ou d’expertes, a apporté un élargissement d’horizon qui était nécessaire. »

 

La question des jeunes chrétiens persécutés devrait également figurer dans le document final. « Nous avons entendu le cri de certains patriarches orientaux », a assuré Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, évêque de Dolisie au Congo-Brazzaville, citant l’exemple du cardinal irakien Louis Raphaël Sako, patriarche des Chaldéens. « Le Synode a porté un regard de solidarité, et pourrait initier une sorte de plaidoyer pour l’attention et pour prêter main-forte à ceux qui sont persécutés et qui sont membres de l’Église », a-t-il estimé.

 

 

L’homosexualité et la place des enseignements moraux de l’Église

 

L’évêque africain s’est par ailleurs félicité que la question des migrations ait été une préoccupation partagée par l’ensemble des participants au Synode. À ce sujet, il a d’ailleurs indiqué avoir insisté dans l’hémicycle sur les causes environnementales des migrations, notamment dans son pays, au sujet duquel il a souligné le problème de la déforestation, et mis en cause, « l’industrie extractive » et la responsabilité de « certaines multinationales » dont l’activité détruit les terres cultivables et poussent les jeunes paysans à quitter leurs terres.

 

Enfin, les participants du jour ont dû faire face à des questions pressantes sur l’homosexualité et la place des enseignements moraux de l’Église dans le document final. « Le sujet a été abordé plusieurs fois », a répondu le cardinal Tagle, assurant que « la posture d’une Église accueillante, qui regarde avant tout l’humanité de chacun, a été toujours présente, et pas seulement comme un thème de discussion, mais comme une atmosphère ». « J’ai le pressentiment que le sujet sera présent dans le document, mais je ne sais pas précisément en quels termes », a ajouté l’archevêque de Manille, qui a confié n’avoir pas encore eu le temps de lire tout le document.

 

Plus généralement, le cardinal Tagle, qui participe à son septième synode, a d’ores et déjà renvoyé à la suite : « C’est ce qui se passera après la clôture du Synode, dans les Églises locales, dans les paroisses, les écoles, les familles, qui sera le’vrai’ Synode. »

 

   Gauthier Vaillant (à Rome)

 

 

 

Le Synode des évêques va écrire une lettre aux jeunes

 

 

Reprenant la suggestion de plusieurs des pères synodaux, le Synode des jeunes a décidé d’adresser, en plus du document final, une lettre aux jeunes.

 

Alors que les participants au Synode des jeunes entament la troisième partie du document de travail – consacrée aux propositions concrètes –, plusieurs d’entre eux, jeunes comme évêques, confient leur crainte de voir le travail aboutir à un document final long et indigeste…

 

« Il ne faut pas que l’éléphant accouche d’une souris ! Nous manquons déjà de crédibilité, alors il ne faut pas en rajouter », confie ainsi Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles. « Les jeunes ne liront jamais un document de travail que nous aurons enrichi, amendé et corrigé : il ne faut pas dépasser quatre pages. »

 

Pour éviter ce piège d’un texte que le pape lui-même, dès son discours d’ouverture, avait décrit comme « en général lu par un petit nombre et critiqué par beaucoup », plusieurs participants proposent d’adresser un court message aux jeunes.

 

 

Une commission de huit personnes

 

Mercredi 17 octobre, le Synode a donc voté, avec l’aval du pape François, la création d’une commission de huit personnes chargée de rédiger ce message. Elle comptera quatre évêques qui, pour la plupart, ont marqué les débats par leurs idées originales et leur capacité à rejoindre les jeunes dans leur vie quotidienne : le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui (Centrafrique), Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon (France), Mgr Anthony Fisher, archevêque de Sydney (Australie) et Mgr Eduardo García, évêque de San Justo (Argentine).

 

Grande première pour un Synode, les quatre évêques seront renforcés par deux jeunes auditeurs, l’Américaine Briana Regina Santiago (États-Unis) et Anastasia Indrawan (Indonésie) ainsi que par Frère Aloïs, prieur de la Communauté de Taizé, et le père Michele Falabretti, responsable de la pastorale des jeunes des évêques italiens.

 

   Nicolas Senèze, à Rome

 

 

 

Synode des Jeunes:

 

les sept mots clés de l’Instrumentum Laboris

 

 

 

Le monde compte actuellement 1,8 milliard de jeunes de 16 à 29 ans, qui constituent donc un quart de l’humanité. Le document du travail du Synode qui leur sera consacré à l’automne en décrit la diversité, les espérances, les difficultés. Structuré en trois parties, «reconnaître, interpréter, choisir», le document cherche à offrir de justes clés de lecture sur la réalité des jeunes, en se basant sur diverses sources, parmi lesquelles un questionnaire en ligne qui a recueilli les réponses de plus de 100 000 jeunes.

 

 

Ce que les jeunes demandent à l’Église

 

Que veulent les jeunes d’aujourd’hui ? Surtout, que cherchent-ils dans l’Église ? En premier lieu, ils désirent une «Église authentique », qui puisse briller par «exemplarité, co-responsabilité et solidité culturelle», une Église qui partage «leur situation de vie à la lumière de l’Évangile plutôt que faire des prédications», une Église qui soit «transparente, accueillante, honnête, attrayante, communicative, accessible, joyeuse et interactive». En somme : «une Église moins institutionnelle, et plus relationnelle, capable d’accueillir sans juger préalablement, amie et proche, accueillante et miséricordieux».

 

 

Tolérance zéro contre les abus

 

Mais il y en aussi qui ne demandent rien à l’Église ou qui veulent être laissés en paix, en la considérant comme un interlocuteur non significatif ou comme une présence «fatigante ou irritante». Et il y a une raison dans cette attitude critique : les scandales sexuels et économiques, sur lesquels les jeunes demandent à l’Église de «renforcer sa politique de tolérance zéro contre les abus sexuels à l’intérieur de ses propres institutions», l’impréparation des ministres ordonnés qui ne comprennent pas la sensibilité des jeunes, et la difficulté de l’Église elle-même à «rendre raison de ses propres positions doctrinales et éthiques face à la société contemporaine».

 

 

Le document fait émerger sept paroles-clés :

 

 

1. Écoute :

 

Les jeunes veulent être écoutés avec empathie, justement «là où ils se trouvent, en partageant leur existence quotidienne» ; ils désirent que leurs opinions soient prises en considération, en cherchant à se sentir comme une partie active de la vie de l’Église, sujets et non simples objets de l’évangélisation. Tous les jeunes veulent être écoutés, et non exclu. «L’écoute est la première forme de langage vrai et audacieux que les jeunes demandent à haute voix à l’Église», car là où sont offerts «écoute, accueil et témoignage dans un mode créatif et dynamique, naissent les syntonies et sympathies» fructueuses.

 

 

2. Accompagnement :

 

Spirituel, psychologique, de formation, familial, vocationnel… Dans chacune de ces formes, l’accompagnement est fondamental pour les jeunes. Il ne s’agit pas ici de quelque chose d’optionnel «par rapport au devoir d’éduquer et d’évangéliser les jeunes, mais c’est un devoir ecclésial et un droit de chaque jeune», et il sert à former les consciences et la liberté, à cultiver les rêves et à entreprendre «des pas concrets dans les sentiers de la vie». Le rôle de la famille est donc central. Elle «continue à représenter un moment privilégié dans le processus de développement intégral de la personne». La figure paternelle, dont «l’absence ou l’évanescence» produit des «ambiguïtés et des vides», nécessite d’être au centre de la réflexion. Les écoles et les communautés chrétiennes ont le devoir de faire en sorte que les jeunes ne se sentent pas seuls, écartés, abandonnés dans leur parcours de croissance.

 

 

3. Conversion :

 

Il y a différents sens donnés à ce mot dans le document synodal, qui évoque notamment le drame vécu par des jeunes chrétiens qui «représentent une minorité exposée à la violence et à la pression de la majorité qui réclame leur conversion», mais il y a aussi, dans un sens inverse, la demande d’une «conversion systémique» dans le domaine éducatif, afin que toutes les structures de formation et leurs membres investissent plus dans leur «formation intégrale», de façon à «ne pas transmettre seulement des contenus», mais à être aussi des «témoins de maturité humaine», de façon à «rendre les jeunes sujets et protagonistes de leur vie».

 

La «conversion écologique» est centrale aussi : les jeunes sont très sensibles à l’argument et leur apport est indispensable pour ouvrir un changement durable dans le style de vie de chacun. Il y a enfin l’appel à une «nécessaire et courageuse conversion culturelle de l’Église», afin qu’elle sache «reconnaître» et «encourager» la créativité «unique et nécessaire» de la vie consacrée, «un lieu spécifique et expression du génie féminin».

 

 

4. Discernement :

 

Parmi les paroles les plus présentes dans le document, le discernement est compris comme le «style d’une Église en sortie», pour répondre aux exigences des jeunes : «je me trouve maintenant comme face à un mur, celui de donner un sens profond à ma vie. Je pense avoir besoin de discernement face à ce vide», écrit un jeune homme. Le discernement apporte une «dynamique spirituelle» pour «reconnaître et accueillir la volonté de Dieu dans le concret» des situations individuelles, et il doit être offert aux jeunes générations comme un «instrument de lutte» qui les rende «capables de reconnaître les temps de Dieu» pour «ne pas gaspiller» les inspirations des jeunes. Il s’agit à la fois d’un don et d’un risque, car il n’est pas exempt d’un risque d’erreurs, mais il permet de sensibiliser aux prises de décisions qui engagent. Dans le domaine vocationnel particulièrement, il faut s’entourer de personnes compétentes et de «structures d’animation adéquates, efficientes et efficaces, attractives et lumineuses pour leur style relationnel et les dynamiques fraternelles qu’elles génèrent».

 

 

5. Les défis :

 

Les discriminations religieuses, le racisme, la précarité professionnelle, la pauvreté, la toxicodépendance, l’alcoolisme, le harcèlement, l’exploitation sexuelle, la pédopornographie, la corruption, les difficultés d’accès aux études, la solitude… les défis que les jeunes doivent affronter aujourd’hui sont innombrables. Beaucoup sont générés par des phénomènes d’exclusion, par la «culture du déchet» et par un usage inapproprié des nouvelles technologies, qui peuvent s’avérer particulièrement dangereuses à travers notamment le phénomène du “dark web”.

 

Le document insiste aussi sur la question des jeunes migrants, souvent victimes de la traite, pour lesquels le document synodal demande «de mettre en œuvre des parcours de protection juridique de leur dignité et capacité d’action, et en même temps de promouvoir des chemins d’intégration dans la société dans laquelle ils arrivent». Toute la pastorale, notamment vis-à-vis des jeunes, doivent donc «éviter toute forme de ghettoïsation et promouvoir de réelles occasion de rencontres».

 

Heureusement, il existe aussi des défis positifs : la musique, avec sa valeur socialisante ; le sport, qui dans le domaine de la saine compétition, permet de découvrir le soin et la discipline du corps, le travail d’équipe, le respect des règles et l’esprit de sacrifice ; l’amitié entre camarades, un véritable «instrument d’émancipation du contexte familial, de consolidation de l’identité et de développement des compétences relationnelles» de chacun.

 

 

6. Vocation :

 

Dans ce domaine, le document synodal met en lumière une difficulté objective. Souvent, les jeunes ont «une vision réductrice» du terme «vocation», ce qui crée «un fort préjugé» car la pastorale vocationnelle est vue comme «une activité vouée exclusivement au recrutement de prêtres et de religieux». Il faut donc élargir les perspectives car chaque jeune a une vocation qu’il peut exprimer dans différents domaines, la famille, l’étude, la profession, la politique, en devenant le «cœur de l’intégration de toutes les dimensions de la personne» : ses talents naturels, les compétences acquises, les succès et les échecs que «chaque histoire personnelle contient», «la capacité d’entrer en relation et d’aimer», la prise de responsabilité «à l’intérieur d’un peuple et d’une société».

 

Sur la question spécifique des vocations sacerdotales, l’Église est appelée à réfléchir, parce «sa préoccupation face à la diminution du nombre de candidats est indéniable», est-il écrit dans ce document. «Cela rend nécessaire une réflexion renouvelée sur la vocation au ministère ordonné et sur une pastorale vocationnelle qui sache faire sentir l’appel de Jésus à devenir pasteurs de son troupeau.»

 

 

7. Sainteté :

 

Le document synodal se conclut avec une réflexion sur la sainteté, puisque «la jeunesse est un temps pour la sainteté» et elle est proposée comme un «horizon de sens accessible à tous les jeunes». «Tous les saints ont été jeunes» : le récit de leur vie doit donc permettre aux jeunes d’aujourd’hui de «cultiver l’espérance», comme l’écrit le Pape François dans la prière finale du document, afin que les jeunes «avec courage, prennent leur vie en main, regardent vers les choses les plus belles et les plus profondes et conservent toujours un cœur libre».

 

Source: Isabella Piro – VaticanNews

 

 

 

 

Prière du synode

 

 

Seigneur Jésus, ton Église qui chemine vers le synode tourne son regard vers tous les jeunes du monde.

 

Nous te prions pour qu’avec courage, ils prennent en main leur vie, qu’ils aspirent aux choses les plus belles et les plus profondes et qu’ils conservent toujours un cœur libre.

 

Aide-les à répondre, accompagnés par des guides sages et généreux, à l’appel que tu adresses à chacun d’entre eux, pour qu’ils réalisent leur projet de vie et parviennent au bonheur.

 

Tiens leur cœur ouvert aux grands rêves et rends-les attentifs au bien des frères.

 

Comme le Disciple aimé, qu’ils soient eux aussi au pied de la Croix pour accueillir ta Mère, la recevant de Toi en don.

 

Qu’ils soient les témoins de ta Résurrection, et qu’ils sachent te reconnaître, vivant à leurs côtés, annonçant avec joie que Tu es le Seigneur.

 

 Amen.

 

 

 


PRière des vocations

En pensant à la vierge Marie qui a répondu ce « Fiat », ce oui à l’appel de Dieu, et en communion avec les autres membres de notre paroisse de St Colomban, prions pour que chacun trouve sa place dans ce bel ensemble de vocations, que sont le sacerdoce ordonné, la vie consacrée et le mariage. Chacun, dans sa prière, viendra se joindre au Seigneur, source de tout appel pour ces vocations.

 

«  Seigneur,

Tu appelles les jeunes au bonheur.

Ils portent en eux une grande soif d’aimer et de se donner.

Nous croyons que tu as un appel particulier pour chacun ;

il se découvre dans l’expérience de la rencontre personnelle avec toi

et l’écoute des besoins et des cris du monde.

 

Seigneur,

fais de nos familles, nos diocèses, nos communautés, nos mouvements

des lieux où les jeunes feront l’expérience de la prière et du service.

 

Fais naître chez chacun le désir de te suivre humblement

et d’oser répondre en vérité et en liberté à l’appel que Tu lui adresses.

 

Donne à nos communautés paroissiales l’audace d’éveiller,

l’énergie d’appeler,

la patience d’accompagner

et la sagesse pour aider au discernement.

 

Seigneur,

tu fais de ton Église une communauté d’appelés pour appeler. 

Donne-nous de proposer à tous la bonne nouvelle de la vocation.

Amen. »